Mairie MELLAC

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HISTOIRE DE LA COMMUNE

Depuis de nombreuses années, les membres de la Société d’histoire de Mellac parcourent les archives à la recherche d’informations sur la Commune, recueillant témoignages, photos et tout autre document permettant d’éclairer le passé de la commune.

Préhistoire et Antiquité

Mellac fut une paroisse de l’Armorique primitive englobant la paroisse Saint-Michel de Quimperlé, Baye, Lothéa et sa trève de Trélivalaire.

À l’époque féodale, les terres de Mellac étaient pour la plupart du fief de la puissante seigneurie de Quimerc’h, dont le siège était situé à Bannalec. Celle-ci disposait du droit de haute, moyenne et basse justice et un gibet à quatre piliers se dressait sur le tertre de Roz-Glaz. Certains manoirs étaient du fief direct du duc, puis du roi.

Le manoir de Kernault fut construit vers 1470 par Yvon du Liscoët. Au milieu du XVe siècle, un conflit éclate entre Yvon de Lescoët, seigneur de Kernault, et Jean de Talhouët, époux de Jeanne de Hautbois, propriétaire du manoir de La Boulaie, au sujet des droits de prééminence dans l’église paroissiale de Mellac. Ce dernier fit briser les armes des de Lescoët dans la vitre principale de l’église. Le 21 février 1451, il s’obligea à les rétablir. Les armes des principales familles nobles de Mellac, autrefois visibles dans les vitres de l’église, sont aujourd’hui observables dans la verrière de la chapelle du manoir de Kernault où elles ont été transférées au XIXe siècle. On y reconnait les blasons des familles suivantes : de Quimerc’h, de Lescoët, du Tertre, de Hautbois, le Veyer, du Bot, de Guer.

Époque moderne

Au XVIe siècle, la moitié de la paroisse de Mellac (25 villages) dépendaient du manoir de Kernault. Le manoir reste jusqu’en 1989 propriété de la même famille, même si les noms ont changé lorsque l’héritage a été transmis par des femmes : familles Le Boeuf, Le Voyer, Coëtnours, du Vergier, de Kerhorlay et de Poulpiquet successivement.

Mellac prend part à la révolte des Bonnets rouges en 1675. Un habitant, René Bengloan, prêtre de son état, est exclu de l’amnistie royale accordée en février 1676.

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